L’année passée, par une chaude journée estivale où il devait bien faire 35 degrés, lors d’un pique-nique avec des amis au bord de l’Arve, nous sommes arrivés à parler des bienfaits de la baignade en eau froide. Cet après-midi-là, l’eau de l’Arve était glacée. Non, pas glacée, mais très froide. Froide au point de ressentir de la douleur dans les jambes lorsque nous y allions pour nous rafraîchir un peu. Contrairement au lac qui est une eau stagnante, l’eau de l’Arve possède un courant fort par endroit et par conséquent, est beaucoup plus fraîche, même en temps de canicule. D’abord surpris par la fraîcheur de l’eau nous étions tous arrivés à la même conclusion : « Apparemment c’est bénéfique pour la santé, il y a même des gens qui font cela l’hiver, on devrait tester… ». Chose dite, chose faite !
Mais tester pourquoi ? Juste pour dire « Oui j’ai testé ! Oui je l’ai fait ! » Non, la réflexion allait plus loin que cela. Personnellement j’ai une mauvaise circulation sanguine, et depuis mon opération des varices en 2019 mes problèmes se sont multipliés. Mais aussi parce que l’un des amis en question est sujet aux migraines et qu’il souhaiterait s’en débarrasser. Que l’eau froide avait également été prescrite par le médecin d’une amie en dépression et pour d’autres pour soigner un burn-out ou une grosse fatigue passagère… Qu’apparemment cela renforcerait aussi l’immunité et en pleine pandémie, on ne dit pas non a un peu plus de protection. Personnellement, à ce propos, je commence à me considérer un peu comme une ninja du Covid, car je ne l’ai toujours pas chopé, malgré tout mon entourage qui y est passé et pas forcément qu’une seule fois pour certains.
Comme vous le voyez, les raisons étaient nombreuses, mais le principal point commun que nous avions c’était qu’aucun d’entre nous souhaitait prendre des médicaments pour calmer ses maux. Nous souhaitions (et souhaitons toujours) utiliser des moyens naturels pour les faire diminuer. Et bingo !

Aujourd’hui, et pour la deuxième fois depuis la mi-décembre, nous avons renouvelé l’expérience de baignade en eau froide – très froide. Aujourd’hui, la température de l’air était de 1 degré affichée (car Google me disait -1 degré, ressentie -3), celle de l’eau de 5 degrés.

Loin des lacs glacés de Finlande dans lesquels on creuse des trous l’hiver pour pouvoir aller se mettre dedans en alternant avec quelques minutes de sauna, nous avons tenté l’expérience, ici même à Genève, aux Bains des Pâquis.
L’accès sauna, hammam et bains turcs en illimité est à seulement 20 CHF avec accès lac. Je n’y étais jamais allée jusqu’à maintenant. Les bains pour moi c’est l’endroit dans lequel je passe pas mal de temps l’été pour être au bord de l’eau lors d’apéro, ou se faire une fondue ou un plat du jour de temps en temps entre deux sauts dans le lac. L’accès aux autres services m’était inconnu et ce fût une grande découverte!
Je précise qu’il ne faut pas être trop prude pour pouvoir y aller, car « normalement » on se doit d’être nu au sauna, hammam et bains turcs, mais il y a une tolérance pour les maillots de bain. Certaines zones sont mixtes, d’autres sont réservées qu’aux femmes. Ce qui est top, c’est que chaque espace possède des fenêtres avec vue sur l’extérieur, donc sur le lac, à part le hammam où on est un peu dans le noir… Dans le noir mais avec un plafond étoilé! Et tout ce monde dénudé, mi-dénudé ou vêtu de maillots de bain se croise et se recroise entre ces pièces chaudes et l’eau glaciale du lac dans un total respect. Ce n’était pas la cohue, mais nous étions quand même nombreux en ce dimanche matin à tenter l’expérience!
La première fois que nous l’avons fait, le défi était simplement de se mettre dans l’eau. Une fois que nous avions vu que nous pouvions aller dans l’eau entièrement, maintenant la barre a été placée plus haute : il faut nager le plus longtemps possible. Et pour quelles sensations ? Difficile à expliquer. Moi, je ne réfléchis pas quand j’y vais. Je descends rapidement dans l’eau, je fais quelques brasses et je ressors, le corps bien rouge. Mes amis quant à eux ont d’autres stratégies, comme celle de monter et descendre les marches dans l’eau plusieurs fois, ou y aller lentement pour laisser le corps s’habituer petit à petit. Dans tous les cas, des douleurs traversent tout le corps, le corps et le cœur se mettent à paniquer dans l’eau et la respiration s’accélère. Les extrémités en prennent un coup (les mains et les jambes), mais c’est l’histoire de quelques secondes. Et comme dirait l’autre, c’est une question de mental!




Nous sommes restés deux heures aujourd’hui et la dernière fois aussi. Le temps de faire plusieurs allers-retours, les estomacs ont commencé naturellement à crier famine. Et c’est après le repas que la magie opère : on ressent une détente extrême, et personnellement je sens que « cela circule ». Les douleurs que j’aie aux jambes résultent de blocages veineux, et j’ai fréquemment des sensations de brûlures à l’intérieur des cuisses et avec ce traitement de « choc » ces douleurs disparaissent momentanément. Donc je suppose que si je commence à le pratiquer régulièrement il y a de fortes chances que je puisse m’en débarrasser définitivement.
Le seul problème qui se pose maintenant, c’est celui de devenir accro… J’ai déjà rendez-vous avec un autre groupe d’amis dimanche prochain pour leur faire découvrir ce nouveau booster d’énergie et de bien-être 🙂
Et vous avez-vous déjà essayé ? Des techniques pour rentrer dans l’eau sans difficultés à partager?
J’ai aussi des connaissances adeptes des bains hivernaux dans le lac, j’essaierai avec plaisir l’année prochaine 😉, ça donne grave envie , surtout pour le bien être et le côté booster, du coup terminer sa douche par de l’eau froide est une autre option en attendant 😊
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Oui on se fera cela l’année prochaine 🤗😉! Et oui fin de douche en mode eau froide tous les jours en ce moment 🥶😅
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