MOODZ: la culotte devenue essentielle

S’il y a bien une chose qui n’a pas changé dans nos vies de femmes cette dernière année, c’est que nous avons toujours notre cycle menstruel, virus ou pas virus, confinement ou pas confinement. D’ailleurs, non, c’est faux ! J’ai eu un nombre presque incalculable d’amies, collègues qui sont tombées enceintes au premier confinement ou au deuxième plus récemment ! Donc elles, pour 9 mois elles s’en sont débarrassées, les chanceuses! Et la bonne nouvelle c’est que je suis/vais devenue/devenir l’amie-tata, en attendant que moi aussi j’en arrive à ce stade !

Comme je l’ai déjà évoqué dans de précédents articles, fin 2019 mon corps m’a lâché et plus précisément la zone tout autour du bassin incluant les organes. Je voyais ma gynéco presque toutes les semaines avant d’avoir pu obtenir le bon diagnostic (le problème était mécanique et non gynécologique…) et j’ai eu droit à bien des conseils dits « naturels ».

A savoir que les médecins m’avaient fait engloutir une quantité monstre de médicaments (sans se poser de question…), qui basiquement m’ont détruit ma flore intestinale et vaginale. Donc pour faire passer les maux de corps et ne pas en faire apparaître de nouveaux ma gygy m’avait recommandée les choses suivantes :

  • Plus de tampons pendant les règles (afin d’éviter d’éventuels chocs toxiques) ;
  • Culottes uniquement en coton (que je ne portais plus depuis mes Sloggy de l’adolescence, j’ai dû investir).
  • Ne plus mettre de collants, mais des bas (pour éviter une transpiration excessive).
  • Dormir sans culotte afin de laisser toute la zone « respirer » ;
  • Pendant les règles, changer toutes les 2h les serviettes hygiéniques ;
  • Ne plus mettre de petites serviettes entre les règles.
  • …..

Comme vous le voyez, la liste était longue, et je me suis vite rendue compte que je n’avais jamais vraiment appliqué ces bonnes pratiques pour mon corps ! Mais en même temps, personne ne me l’avait jamais dit (ma mère ou une tante aurait pu y penser, non ?). Je trouve cela fou, en tant que femme, de devoir tout découvrir par soi-même, comme si notre corps et son fonctionnement était un tabou, même entre nous !

Je me souviens encore, comment j’avais mis des heures dans la salle de bain à lire et regarder la notice d’une boite de tampons pour pourvoir en mettre un à l’âge de 13 ans. Ma mère m’avait simplement dit : « Si tu es comme moi, ce sera mieux que les serviettes. Tu vas devoir en mettre et le plus tôt sera le mieux !» Aucune autre explication. Et ce tampon XXL que j’ai observé dans mes mains en alternant avec mon entre-jambe, je n’ai pas pu le mettre à ce moment-là. J’étais trop jeune à l’époque et me suis sentie stupide de ne pas « savoir ».

Mais heureusement les choses changent ! Les femmes prennent la parole, notre corps est entrain d’être dédiabolisé et nous prenons conscience que nous devons en prendre soin pour notre propre bien être qui est souvent aussi accompagné par une nouvelle conscience environnementale. Parce que, soyons franche, introduire dans notre partie la plus intime, la plus précieuse et la plus fragile, des corps étrangers chimiques ou tout simplement mettre un bout de plastique entre nos jambes pendant plusieurs jours par mois pour retenir du sang, ce n’est pas très naturel !

Alors, clairement, quand cela nous arrive la première fois, on ne se pose pas de question et on fait ce qu’on nous demande de faire et on le répète mois après mois. On va commencer à se poser des questions sur le produit à utiliser si on a « un accident » (fuites, tâches etc) ou si on souhaite aller se baigner ou faire du sport en général. Avoir des relations sexuelles pendant son cycle est encore une autre histoire, plus personnelle elle, à discuter avec son partenaire. Mais avant l’apparition de tous ces produits sur le marché industriel, comment faisaient nos ancêtres, ou tout simplement toutes ces femmes vivant au milieu de nulle part, loin des villes, loin du développement industriel que cela soit en Afrique, en Asie, en Amérique du sud-centrale ? Et bien je suppose qu’un bout de drap en coton lavable et donc réutilisable est le moyen qu’elles trouvaient/trouvent pour passer ces quelques jours mensuels abondants ou pas.

Mais dans nos pays dits développés, un nouveau système a été mis sur la marché souvent par des femmes elles-mêmes qui ont pris conscience de ces problématiques et ont inventé un produit qui m’est personnellement devenu indispensable : la culotte menstruelle !

Comment je l’ai découvert ? Comme beaucoup de nouvelles choses : sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur Instagram @Moodz.co ! J’ai testé la marque MOODZ en achetant en ligne deux culottes, pour ensuite faire tout un stock et n’utiliser plus que cela dorénavant ! Beaucoup de marques commencent à exister en ligne (car on ne les trouve pas encore dans le commerce), mais cette marque (désignée à Paris et fabriquée au Portugal) a su se développer grâce à la qualité et l’esthétique de ses produits et a ouvert récemment sa première boutique éphémère à Paris, 98 rue de Turenne ! Il y en a pour toutes les tailles et surtout pour tous les flux donc pour TOUTES et tous les jours de notre cycle menstruel ! 

Elles expliquent tout en détails sur leur site : les matières utilisées pour les culottes, comment choisir sa taille, le lavage mais aussi mettent en valeur des portraits de femmes et toutes sortes de thématiques nous concernant nous, les femmes, et sans tabou (le non port de soutien-gorge, atteindre l’orgasme, fuites urinaires etc.) ! L’équipe est accessible et répond rapidement aux emails ou aux messages sur Instagram. Ah oui, et super bonus : les modèles pour les culottes, nous ressemblent ! Toutes tailles, toutes morphologies, toutes couleurs, et ça, cela fait vraiment du bien !

Franchement, je ne pensais pas qu’un « produit » pouvait changer une vie, et bien c’est fait ! L’essayer c’est l’adopter.

Et vous qu’est-ce que vous utilisez comme produit ? Que pensez vous faire adopter à vos filles, une fois qu’elles seront réglées ?

A bientôt !

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